dimanche 30 août 2020

Cela c'est passé un samedi...

 

Bien que le ciel fût de plomb, la pluie, restée là-haut, écouta mes histoires.

Le vent ballotait mes paroles dans le labyrinthe du jardin,

ma voix se mêlait aux chants de la nature bruissante.

Un chat au pelage gris et moelleux s’invita parmi les spectateurs.

Il se promenait tranquillement au milieu des mots, des poèmes, des sons,

et buvait, assoiffé la douceur des récits : n’y a-t-il pas d’autre bonheur que la paix ?









 

www.laconciergeriedenivelles.be

 

dimanche 23 août 2020

Spectacle : PETITS CONTES PIRIFORMES ... ou Poire bouillie sauve la vie ...



 Mon premier : cette Damoiselle n’y verra que du feu,

Mon deuxième : cette fille-là, filera du poil de chèvre pour sa marâtre cette mégère, 

Mon troisième : ce volatile avale sans faim tout ce qui passe sous sa « main »,

Mon tout : de conte en poésie, de chanson en ritournelle, je vous accompagnerai avec ces personnages quelque peu drolatiques dans ce voyage au cœur de ce microcosme.  

Public familial de 8 à 108 ans

Quand : le mercredi 26 août à 15h et à 17h & le samedi 29 août à 15h et à 17h, dans un Verger de Baulers

Réservation obligatoire : 067 55 78 55 ou info@laconciergeriedenivelles.be  

Une collaboration et organisation de la Conciergerie de Nivelles




lundi 17 août 2020

La vie est si courte, si rapide ! Serons-nous encore là demain ? Il faut détester tout ce qui, sous une forme ou une autre, s'oppose au plaisir. (Paul Léautaud)

    Imaginez deux amies qui de temps à autre se donnent rendez-vous pour découvrir l’un ou l’autre musée ou d’inattendues expositions. 

         Ce samedi 15 août 2020, malgré le cagnard annoncé, nous étions à notre lieu habituel pour le co-voiturage.

         Route tranquille et travaux perpétuels.

         Bavardages volubiles et projets bagatelles.

         Le chemin défile Hornu l’éternelle

         Voici tes sylphes dévoreuses de nouvelles.

     

Ce samedi 15 août au Grand-Hornu, il y avait aussi un « Apéro Botanique » : une rencontre "art contemporain et cuisine végétale". 

    11h : visite guidée.

    La guide masquée, eh oui !  Le Masque était présent, nous obligeant à suffoquer…en admirant cette collection prodigieuse de Matt Mullican des œuvres gigantesques, une collection de photos éléphantesque, des séries d’images monumentales, des cahiers noircis d’études gargantuesques, d’idées pantagruéliques… et, le tout dans une mise en scène colossale, possible grâce aux salles démesurées de ce Musée des Arts Contemporains.

    C’en était presque indigeste… je ne savais où regarder tant cette rétrospective est extraordinaire par sa diversité et son extravagante démesure.

Qu’est-ce qu’une vie, sinon une collection de souvenirs ?  (Éric Chevillard) 

P(etit) S(ecret) : je vous la recommande quand même, cela en vaut la peine !

    12h15 : sortie à l’air libre, arrachage du masque pour les quelques minutes avant d’entrer dans un autre espace pour l’apéritif !

    Ce site, magnifiquement restauré, au parc sobre et respectueux de sa vie antérieure, nous offre des possibilités de calme, de douceur, de plénitude…

    Avant de pénétrer dans ce lieu réservé à la dégustation « Apéro Botanique », les mises en garde habituelles et restrictives, font que, personnellement, j’ai souffert de ce manque de convivialité : chacun dans sa bulle, sans pouvoir découvrir l’autre que nous avions pourtant côtoyé durant la visite.

    Les mise-en-bouche : des petits chefs-d’œuvre visuels, par les couleurs, les formes et le placement dans cet espace restreint qu’est l’assiette ; gustative par la composition d’herbes dites « sauvages » mélangée aux aliments « communs » et, auditive par le pétillement de la coupe de vin agrémentée d’un sirop de sureau.

 La vie, ça défonce le trottoir : la fleur, ça pousse comme ça (Merab Mamardachvili).

    Après cet intermède goûteux, nous nous sommes rendues dans le Centre d’Innovation et de Design où un « Serial Eater Food Design Stories » nous attendait.  Ce qui m’a le plus attirée: ce sont les créations autour des couverts de table, élégants, fins, surprenants, minuscules et, qui je pense, nous permettraient d’avaler nos repas plus lentement, consciencieusement et avec ce petit plus d’apprécier ces moments de bonheur en famille.

    Les objets attachés à l’art de la table, que sont les pots à lait, les coupelles, les divers plats, grands ou petits, sont d’un design racé, imprévus, transparents par leur finesse de matière, et attachants par leur sensibilité.

    J’aimerais disposer sur ma table ce genre de vaisselle non conforme, pour le plaisir d’y concocter des mets époustouflants.

Il y a un utile et un inutile en art.  La majorité du public ne ressent pas cela, envisageant l’art comme une distraction (Jean Cocteau).

 

 

lundi 10 août 2020

"Appelez-moi Igor" a déjà aidé des dizaines d'enfants à découvrir les plaisirs de la lecture... À qui le tour ?

 Comment l'idée m'est-elle venue? Pourquoi cette histoire, ce conte? Pourquoi "Appelez-moi Igor"?

Comment l'idée m'est-elle venue? Imaginez un musée à La Louvière : le Centre Daily-Bul & C°. Un musée dynamique, fondé par Pol Bury et André Balthazar en 1957. 

Qu'est-ce que la pensée Bul? la culture du ténu, le désir de plaire, la nécessité du médiocre, la main dans le sac, l'indifférence engagée, le régionalisme du coeur...

Techniques d'approche et approche technique / Le Daily-Bul: quarante balais et quelques 

Une maison de maître où sont engrangés les écrits surréalistes de multiples écrivains louviérois.

Ce jour-là, j'aurais dû donner un atelier d'écriture autour des aphorismes d'Achille Chavée. Le public absent, j'attendais patiemment, lorsque deux Français, Pierre Guérin, graveur, et son épouse Anne-Marie Piaulet, fondatrice de l'Association G.R.I.F.E située à Blois, venus en repérages pour le voyage culturel de l'association, entamèrent une conversation avec moi.

 Pourquoi cette histoire, ce conte? Parlant de choses et d'autres, ils me remirent une de leurs gravures, et je leur promis d'écrire un conte.

J'adore écrire: des textes courts, des poèmes, des contes, des devinettes ... mais je voulais plus "d'atouts" pour ce conte-là. Aussi voyant une annonce, je dois bien avouer que je ne sais plus où, je m'inscrivis au "Labo-Roman" d'Ariane Payen du "Choc des Mots". Une grande découverte.

Au fil des mois, l'idée se construisit et en août 2019, relecture et corrections furent clôturées. Je n'avais plus qu'à chercher comment éditer.

J'avais mon idée pour la couverture, je la créai. Mais la mise en page?

Je ne suis pas trop top pour "bricoler" sur un ordinateur. J'avais rencontré Jean-Philippe Lux lors d'un salon du livre, et gentiment il me proposa de m'aider: ce que j'acceptai avec joie.

Après avoir auto-édité mon livre, je rencontre lors d'une séance "Labo-Roman" Yasmina Bouko.

Sa maison d'édition créée, je lui propose "Mon Igor". 

Apprécié de ses lecteurs, le voilà à nouveau sur la sellette : un peu de re-travail et une nouvelle couverture.

 Pourquoi "Appelez-moi Igor"? Dès le départ de l'écriture, mon ours s'appelait Igor. Pourquoi? C'est ainsi. Il est des évidences de prénom qui viennent comme ça, on ne sait pourquoi.

En redécouvrant, quelques temps plus tard, la gravure de Pierre et d'Anne-Marie, je me rendis compte que l'ours s'appelait Olaf. Comme je ne voulais pas changer mon idée de prénom, je créai ce chapitre où l'ours décide de son prénom. 

Ce qui peut-être une découverte musicale pour qui lit le livre en écoutant: Igor Stravinsky: L'oiseau de feu, le Chant du rossignol ...l'opéra "Le prince Igor" d'Alexandre Borodine ... les plaisirs de la harpe sur You Tube avec: Juliette Gauthier, Vanessa Gerkens, Maria Palatine, Xavier de Maistre ou Metallica avec Camille et Kennerly.... 

Ce livre sera en réédition dans un proche avenir. : 

Je ne renouvelle pas ma collaboration avec Yasmina Bouko.


lundi 3 août 2020

Au Jardin de Folcuin à Lobbes

Dans les Jardins de Folcuin, l'effervescence était à son comble.
Sur l'estrade Mademoiselle Harpe patientait calmement.
Dans l'espace verdoyant, les chaises, très éloignées l'une de l'autre,
accueillaient un public nombreux...un nombre autorisé.
Vanessa Gerkens,  notre artiste du soir, souriait de loin
à tous ces gens masqués pour l'occasion.

Le vent nous saluait doucement jusqu'au début de ce moment harpistique.

Vanessa Gerkens s'installa auprès de son instrument
qui, enfin allait pouvoir s'exprimer.
Mais Vanessa avait prévu autre chose !
Oui, il fallait d'abord se présenter : elle la Harpe et elle Vanessa.
Ce court moment de présentation terminé,
Les cordes vibrèrent de joie.

Les morceaux, petits bijoux semés tendrement,
succédaient aux anecdotes sur le pourquoi du comment
étaient nés toutes ses envolées légères et surprenantes.
Le vent n'a pas voulu rester en reste !
Il faisait son show pour les oreilles sensibles,
et manipulait les notes un peu à sa façon...
sans pour autant dénaturer la beauté des compositions
et la danse des doigts de la harpiste.

Un pur moment de Bonheur et de Douceur.
Car, tout est doux dans l'interprétation de Vanessa Gerkens :
rien de violent, rien de brusque, rien de choquant.
Une heure quinze de tendresse,
une heure quinze de profondeur et de professionnalisme.

Une harpiste à écouter et réécouter.

www.harponomie.be